Le Syndrome qui empêche de vivre heureux

Vous vous répétez à longueur de temps :

« Je serai heureux(se) le jour où j’aurai un autre job ».

« Je serai heureux(se) quand j’aurais trouvé l’homme/la femme de ma vie ».

« Je serai heureux(se) quand j’aurais perdu mes 5kgs en trop ».

« Je serai heureux(se) le jour où je gagnerai X euros par moi ».

 Ah le fameux syndrome du “Je serai heureux(se) le jour où … »

Vous le connaissez sûrement. Je l’ai moi-même entendu très souvent de la bouche de ma mère. Et donc mon inconscient l’a pris pour une vérité. On ne peut être heureux maintenant. C’est toujours pour plus tard. Il a pris fin le jour où j’ai décidé de prendre ma vie en main et de la changer grâce à mon corps.

Peut-être même que vous vous reconnaissez dans ce syndrome. Et cela n’a rien d’anormal car :

  • Il touche tout le monde.
  • Il est très persistant.
  • Il est souvent inconscient.

 

Quel est le problème de ce syndrome ?

Cette phrase que l’on se répète : “Je serai heureux(se) le jour où”… , a un énorme impact sur notre vie.

* Il nous fait croire que la vie est un combat et qu’il faut en baver pour pouvoir être heureux(se) après.

* Il nous fait fantasmer sur le résultat mais une fois que nous l’avons obtenu, le mental revient à la charge pour bien nous faire peur avec des pensées stressantes du type :

« Et s’ils me trouvent pas assez compétent(e)? Et si je ne passais pas la période d’essai ? ».

« Et si ça marche pas entre nous, est-ce que je vais pas encore souffrir ? ».

« Comment je vais faire pour maintenir cette perte de poids ?».

« C’est pas suffisant, il faut que je gagne encore plus pour me sécuriser ».

Est-ce que cela vous parle ? C’est ce que vous vous dites ?

 

Avec ce syndrome ancré en vous, vous êtes content(e) quelque temps…

… avant que vos exigences, vos attentes et votre envie que ça aille vite, vous stressent et vous frustrent de nouveau.

Parce que le mental ne vous laisse jamais de répit si vous le laissez faire…

Autrement dit, ce syndrome vous prend la tête, votre temps (oui le fameux instant présent qui n’existe presque plus quand on vit avec ce syndrome !), votre énergie, votre joie…

Et si cela pouvait changer ? Alors comment serait la vie ?

Oui, il est possible de l’empêcher de contrôler votre vie et de vous faire croire que vous serez réellement heureux(se) uniquement le jour où vous atteindrez vos résultats. 

3 Clés pour mettre fin au syndrome : “Je serai heureux(se) le jour où”…

1) Appréciez le chemin en profitant de la vie maintenant

Comment?

La première étape est d’arrêter notamment de vous dire cette fameuse phrase : « Ah ce sera mieux après ».

Car vous ne pouvez pas savoir, avec certitude, si le « après » viendra, et s’il sera réellement mieux qu’aujourd’hui.

Alors profitez maintenant de la vie, du moment présent.

Et puis surtout, comprenez que c’est une illusion ! Votre vie ne sera jamais parfaite et c’est cela tout son charme.

A retenir :

« Le bonheur n’est pas une destination à atteindre, c’est une manière de voyager » Margaret Lee Runbeck

« Le bonheur n’est pas d’avoir tout ce que l’on désire mais d’apprécier ce que l’on a » Paolo Coelho

Et apprendre à aimer le chemin c’est :

* Quelque chose d’extrêmement important pour ne pas transformer votre vie en parcours du combattant.

* Le meilleur moyen pour que votre vie change dans le sens que vous voulez.

 

3 Questions que vous pouvez vous poser pour vous aider au quotidien :

« À quel degré je m’amuse dans ma vie aujourd’hui ? ».

« À quel degré j’apprécie le chemin ? ».

“Comment pourrais-je faire en sorte de l’aimer encore davantage?”

 

2) Donnez de la place à la gratitude

De nos jours on se comporte parfois comme des gamins gâtés en râlant que:

* Les choses ne vont pas assez vite. 

* Le chemin est trop semé d’embûches. 

* On ne peut plus faire ceci ou faire cela.

L’objectif est de parvenir à changer ce que vous ressentez au quotidien dans votre vie.

Pour cela il est nécessaire de comprendre que changer ce que l’on ressens sur le moment permet de changer le présent mais également le futur.

Posez-vous les questions suivantes

(et n’oubliez pas de noter les réponses pour que cela ait encore plus d’impact!) :

 “Qu’est-ce qui va bien dans ma vie ?”.

“Qu’est-ce qui me remplit de gratitude ?”.

 Gardez en tête qu’aimer le chemin, c’est aussi savoir éprouver de la gratitude pour ce que vous êtes et avez déjà.

 

3) Lâchez prise sur le résultat

 Se fixer des objectifs et des résultats ?

 Bien sûr que c’est important :

 * ça vous donne une vision claire de ce à quoi vous aspirez

* ça vous permet de vous mettre en chemin

* ça donne un sens à votre vie

 Mais ça devient problématique et ça te fait souffrir quand :

 * Vous vous accrochez au résultat

* vous pensez que ça ne va pas assez vite

* Vous voulez forcer les choses

 

L’important ce n’est pas le résultat, mais qui vous devenez en chemin :

* Une personne plus courageuse, résiliente et tolérante envers vous-même et envers les autres

* Une personne avec plus de patience et de compétences

C’est parce que vous apprenez à aimer le chemin avec toutes ses curiosités et ses embûches que vous devenez la personne que vous avez toujours voulu être.

Alors la grande leçon que nous enseigne la vie, c’est  :

Aimez le chemin chaque jour tel qu’il est, plutôt que d’attendre de la vie d’être ce qu’elle n’est pas.

Voilà, j’espère sincèrement que ces conseils vont vous permettre de créer une vie qui vous fait vibrer.